© 1996 - GIBRAT - Leroi - Albin Michel

 

 

 

Si vous n'aimez pas les contes, rebroussez chemin. Car tout y est : La naïveté et la beauté de l'héroïne, le prince charmant , les méchants, l'intervention d'une fée même si on ne la voit pas et même le miroir magique qui parle !

Sauf que Pinocchia est un conte pour adultes avec des grivoiseries dont la subtilité et la délicatesse n'emerveilleront que les inconditionnels des "bite, couilles, chatte, nichons..."

Notre Pinocchia a pris vie grâce aux coups de butoir de son papa (ça nous change pas de l'actualité pédophile du 20H) Forcément ça crée des dons dont 2 escrocs s'empresseront de faire profiter les mâles saturés par bobonne.

 

Des dialogues epoustouflants de Poésie.

 

 

Du romantisme et de la subtilité en veux-tu en voilà !

 

 

De la finesse... Ben oui quoi la mèche est pas assez grosse !

 

 

De l'amour sincère et profond.

 

 

De l'horreur.

 

 

Du suspens : va t-il l'aimer ??

De la solidarité féminine face à l'adversité.

 

 

Un scénario qui vit à 100 ( nullités ) à l'heure.

 

 

De la tendresse.

Si vous avez aimé "Marée Basse", vous apprécierez à nouveau le côté fantastique, le ton léger, le côté simpliste avec en plus l'absence de subtilité et de matière dans les dialogues.

Sinon vous serez comme moi deçu.

 Et pourtant elle est vraiment bien réussie Pinocchia. Le dessin de Gibrat mérite vraiment mieux.